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Documentez la pandémie

Témoignages Comment se passe votre été COVID-19?

Question diffusée du 9 au 30 juillet 2020

Cet été, c’est au Québec que ça se passe ! Oubliez les plages du Maine ou la découverte de l’Europe. Les Québécois prennent d’assaut les campings et les chalets de la province. Certains en profitent également pour redécouvrir leur ville ou même leur cour. Et vous, comment profitez-vous de la belle saison?

Crédits photo: Réserve Faunique des Laurentides, Sépaq


Témoignage d'Anne

33 ans, Québec

Nous avons commencé les vacances dans un chalet au lac Simon. Une semaine dans la nature et éloignés de tous, donc pas besoin de se soucier de la distanciation sociale! À la maison, on visite les parcs du quartier, les jeux d’eau… Une chance que c’est réouvert, nous n’avons pas de cour. Avec trois enfants, c’est essentiel! On finira les vacances dans un chalet à Notre-Dame-du-Portage, une autre belle semaine loin de la densité de la ville.


Témoignage d'Anne-Hélène

63 ans, Québec

Cet été, j’en profite pour explorer plus en détail les particularités de mon quartier, le Cap-Blanc. Nous allons aussi au chalet, mon conjoint et moi, où j’ai aménagé une deuxième plate-bande de vivaces et où je prends plaisir à observer la nature, écouter le vent dans les arbres, méditer devant le lac. J’ai aussi commencé un projet d’écriture qui m’amuse beaucoup et occupe beaucoup de mon temps. Et le plus souvent possible, je regarde passer les nuages, si beaux, si différents, un spectacle unique en son genre. Essayez, vous verrez… c’est très zen! Et, bien sûr, je continue mon bénévolat au Musée!


Témoignage de Louise

68 ans, Québec

Mon été est consacré à visiter les différents beaux musées de la ville de Québec ainsi que de petites expositions ici et là. Malheureusement, je vis actuellement le deuil de ma mère, qui vient de mourir à l’âge vénérable de 94 ans. Elle était atteinte d’Alzheimer et placée dans une résidence… Malgré ma peine, je vais continuer de visiter mon Québec, et sûrement faire une petite virée à l’île d’Orléans en bonne compagnie!


Témoignage de Claire

76 ans, Québec

Comme bien d’autres personnes, mon voyage pour découvrir les villes de la mer Baltique a été annulé. Mes trois soeurs et moi avons donc décidé de louer un chalet au Québec sur le bord d’un lac pour jouir de l’eau, de la nature et être ensemble pendant une semaine, ce qui n’arrive que rarement.

Mais nous n’avions pas prévu que nous n’étions pas les seules à avoir le même projet, et tous les chalets du Québec en bordure de lac avaient été pris d’assaut pour les mois de juillet et août.

Heureusement, nous avons déniché pour la fin août un trésor sur un lac moins connu, mais pas trop loin de Québec, et qui nous convient tout à fait. Autrement, je profite du potager de ma soeur, où j’ai planté quelques légumes, je joue (mal) au golf de temps à autre, je suis allée au Musée des Beaux-Arts avec mon petit-fils voir l’exposition de Frida Kahlo, et je me promets de remettre les pieds au cinéma bientôt.

Enfin, ça se passe assez bien malgré les précautions qu’il faut prendre, surtout à partir de demain (le masque). Une période dont nous nous souviendrons, et qui j’espère, ne se renouvellera pas trop souvent.


Témoignage de Marie-Isabelle

49 ans, Lévis

Au début du déconfinement, le 20 juin 2020, nous sommes un peu mélangées dans les directives de la Santé publique, mais nous comprenons que trois filles sans enfants et célibataires avec trois adresses différentes peuvent se permettent une petite escapade en plein air au Parc régional de la Pointe-De la Martinière à Lévis. Nous avons résisté à l’envie de nous faire la bise, et nous avons conservé nos distances physiques. Les lunettes de soleil et le port des masques étaient de mise dans la voiture. Nous avions des airs de cambrioleurs! Et cela nous a bien fait ricaner.


Témoignage d'Érik

27 ans, Saguenay

Je me masque et jardine.


Témoignage de Gérald

70 ans, Québec

Demeurant à Québec, j’en profite pour visiter ma ville, à pied, comme si j’y étais touriste. Ce matin, balade sur la promenade Samuel-De Champlain, un endroit unique au monde et absolument fa-bu-leux.


Témoignage de Pauline

77 ans, Saint-Jérôme

Un été pas comme les autres, mais tout de même intéressant. Ayant prévu, au début de l’année 2020, de faire un séjour d’un mois à Québec, j’ai pu réaliser ce rêve malgré la COVID-19. Le déconfinement s’amorçait, et j’ai pu vivre ce mois en renouant avec les ami(es). Après tant de mois dans le vécu du confinement, sans contact en personne avec les proches, ce fut un baume pour le cœur et l’âme. Québec, si agitée habituellement l’été, était tranquille, et il y avait une atmosphère de silence, comme dans une retraite monastique. À part des bruits du travail des ouvriers s’afférant à des travaux de rénovation, les rues étaient vides. Malgré l’ouverture des magasins, les visiteurs n’étaient pas au rendez-vous. Mais sur les plaines d’Abraham, il y avait des marcheurs, des familles qui en profitaient pour pique-niquer. Une vie de plein air et de bonheur se dégageait des groupes qui socialisaient après tant de silence imposé, surtout pour les personnes vivant seules.

J’ai fait le plein de rencontres amicales, de partage avec des inconnus qui s’arrêtent pour échanger.

Le monde a besoin de parler, de partager le vécu, de se dire du fond du cœur. Étrange, car habituellement, les gens ne s’intéressent pas aux inconnus. Je compte bien pouvoir continuer mon été à engranger du bonheur de communiquer, avant l’automne et la possible 2e vague.


Témoignage d'Émilie

38 ans, Lévis

Il est très difficile de voir l’été passer, les repères temporels que nous avions habituellement (Festival d’été, PleinArt, Grand Feux) sont absents… Même les vacances de la construction ne semblent pas changer quoi que ce soit. Mon frère me disait qu’un avantage, c’est que nous n’avons pas à nous sentir coupables de manquer quoi que ce soit…

Nous avons une belle province, oui, mais la situation me donne quand même un peu l’impression d’être en prison, car nous ne pouvons pas en sortir. Je préférerais passer mes vacances chez moi sans y être forcée.

Ça reste un bel été, et ce ne sont que des préoccupations de quelqu’un d’assez aisé pour les avoir, j’en suis consciente. Alors, je fais du vélo, et je profite de la vieille ville sans ses milliers de touristes.

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